Traduire, est-ce vraiment trahir ?

Traduire, c’est trahir ! Une appréhension qui a fini de s’installer dans l’imaginaire collectif. Cependant, traduire est une démarche interprétative qui tente de restituer au mieux les propos d’une langue dans une autre langue. Ce qui n’est pas aisé, car il faut savoir lire entre les lignes, entre les pensées, entre les cultures. Sans ce travail, toute tache de traduction peut être considérée comme une trahison de l’esprit du texte. Cependant, traduire, est-ce vraiment trahir ?

Traduire, c’est comprendre et restituer

Lorsqu’on essaie d’y voir de plus près, traduire est une forme de négociation avec le texte de base. Le but étant de comprendre de quoi il veut parler avant de tenter de dire la même chose. En ce sens, il faut savoir qu’il est presque impossible d’arriver à dire la même chose. L’essentiel est alors de fournir une traduction aussi fidèle que possible au texte initial. Il faut surtout savoir que la notion de négociation implique des pertes et des compensations et surtout de distinguer les pertes absolues (qui ne pourront pas être compensées).

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C’est le cas lorsque vous ne parvenez pas à trouver le synonyme exact d’un mot dans la langue de traduction. Le traducteur va alors prendre en compte l’objectif du texte et surtout le contexte afin de trouver le mot le plus adéquat. Vous comprendrez aisément alors que traduire chez http://www.adt-international-marseille.fr, ne veut pas forcément dire la même chose que le texte initial, mais le comprendre et le restituer.

La traduction : une rencontre entre deux cultures

La principale difficulté dans un travail de traduction, c’est de quitter la culture et les valeurs que véhicule le premier texte pour les traduire dans un autre texte. Une traduction fidèle aux valeurs et à la culture de la langue de traduction doit ainsi permettre au lecteur de comprendre l’univers culturel et linguistique du texte initial. Cependant, il faut dire que chaque traducteur court le risque de rendre de facto un texte impossible à traduire pour la simple et bonne raison que la différence entre les deux langues est trop importante.

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L’essentiel, c’est d’apprendre à négocier avec la culture et les valeurs de la langue de traduction afin de rendre le texte « acceptable » et compréhensible. Une bonne traduction est alors un travail qui apporte une contribution critique à la compréhension du texte, de l’œuvre, de la revue, etc. Dans ce cas, le traducteur s’engage à toujours négocier le sens le plus juste des mots.

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