Depuis la création de la DSG6 en 2003 et de la DSG7 en 2008, des millions de voitures ont été équipées soit d’une transmission automatique DSG6 ou de la transmission automatique DSG7. Ceci étant, il est important de préciser que ces deux systèmes de transmission ont connu un véritable succès auprès des constructeurs automobiles. Bien qu’ils soient tous appréciés, quelles peuvent être leurs différences ? La réponse dans cet article.
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DSG7 et DSG6 : quelles différences marquantes ?
Avant d’entrer dans les détails, il faut remonter à la genèse de la boite de vitesses DSG. Derrière cette invention, un nom : Adolphe Kégresse, ingénieur français. C’est en 1935 qu’il pose les bases de ce système, un pari audacieux pour l’époque. Pourtant, la reconnaissance ne viendra pas tout de suite. Il faudra attendre les années 80 pour voir les premiers véhicules équipés de cette transmission. Puis, en 2003, le décollage s’opère enfin : la DSG s’impose sur le marché, installée dans des milliers de voitures. Une première version à 6 rapports, la DSG6, voit le jour, suivie par la DSG7 quelques années plus tard. Mais si ces deux boîtes automatiques partagent un ADN commun, elles affichent des différences notables. Voici de quoi les distinguer concrètement.
Variantes : une diversité qui change la donne
Commençons par les variantes, un point qui pèse dans le choix d’une transmission automatique. La DSG6 se décline principalement en deux versions :
- La D250, capable d’encaisser jusqu’à 400 Nm de couple. Cette version, solidement éprouvée, a traversé les années sans modification majeure, ce qui lui confère une réputation de fiabilité. Elle s’adapte à de nombreux modèles de véhicules, même si certains retours mentionnent des soucis d’affichage.
- La DQ400, qui intègre un triple embrayage. Cette architecture permet de relier simultanément le moteur thermique et le moteur électrique, une configuration prisée sur certains hybrides.
Du côté de la DSG7, la gamme est plus large, et elle se distingue par :
- Une configuration à sept vitesses pour l’avant, et une marche arrière.
- L’utilisation de deux types d’huiles spécifiques pour ses embrayages.
- Une pompe hydraulique électrique intégrée.
- Un poids total de 65 kg, ce qui la rend plus légère que certaines concurrentes.
- La version la plus courante, la DQ200, reste une référence sur de nombreux modèles du groupe Volkswagen.
Assemblage : focus sur la signature Luck Clutch Systems
Autre distinction nette : la technologie d’embrayage. La DSG6 mise sur des embrayages à lamelles trempées, robustes et conçus pour durer. À l’inverse, la DSG7 fonctionne avec des lamelles à plaques sèches. Ce choix technique a un impact sur le ressenti de conduite et la maintenance, chaque système ayant ses adeptes. À cela s’ajoute, pour la DSG7, l’intégration d’un essieu de sortie spécifique, pensé pour faciliter les manœuvres en marche arrière. Ce détail technique, rarement évoqué par les constructeurs, change pourtant l’expérience derrière le volant.
Entretenir une boite DSG : des gestes qui comptent
Peu importe le modèle, DSG6 ou DSG7, un bon entretien fait toute la différence si l’on veut préserver la transmission dans le temps. Negliger cette étape revient à compromettre la durabilité des composants, surtout dans des situations comme les arrêts répétés ou les ralentissements sur la route, des phases qui sollicitent la boîte plus qu’on ne l’imagine.
Voici quelques pratiques à adopter pour préserver la mécanique :
- Presser la pédale de frein avant de passer au point mort, plutôt que de forcer le passage brutalement.
- Gérer l’accélérateur avec attention, notamment lors des démarrages en côte.
- Éviter de lancer un démarrage automatique en mode neutre sur ces transmissions.
- Lors du passage de N à D (ou inversement), actionner l’embrayage selon les recommandations du constructeur, afin d’éviter les à-coups.
Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que la DSG7 n’atteint pas toujours le niveau de performance ou de fiabilité de la DSG6. Cela implique un suivi plus rigoureux, notamment sur la maintenance et les contrôles périodiques. Certains ateliers spécialisés recommandent d’ailleurs des intervalles de vidange plus courts pour la DSG7, une précaution qui peut éviter bien des désagréments sur le long terme.
En somme, choisir entre DSG6 et DSG7 revient à arbitrer entre tradition éprouvée et modernité technique. Mais sans un entretien rigoureux, même la meilleure boîte finit par trahir son conducteur. Sur la route, le moindre détail peut faire basculer l’expérience, alors autant savoir sur quoi on roule.



